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La loi Raffarin, adoptée le 5 juillet 1996, vise à renforcer la loi Royer.
En 1988, le hard-discounter allemand Aldi ouvre un premier magasin en France. Rapidement après, de nombreux autres commerces de ce type éclosent sur le territoire français. Ces magasins ont une surface comprise le plus souvent entre 600 et 800 m2 : aussi leur ouverture est libre, non-soumise à l'autorisation des CDUC.
Pendant la campagne qui précède l’élection présidentielle de mai 1995, le candidat Jacques Chirac annonce à plusieurs reprises qu’il souhaite apporter un coup d’arrêt au développement des grandes surfaces et défendre les petits commerçants. Une fois élu, il met en œuvre cette partie de son programme.
Pour commencer, le 12 avril 1996, il suspend toute ouverture de grande surface pour six mois.
Ensuite, pendant l’été qui suit, il fait voter deux lois qui modifient radicalement le cadre réglementaire de la grande distribution : la loi Galland (le 1er juillet 1996) qui vise à rééquilibrer les relations commerciales et la loi n° 96-603 relative au développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat, dite « loi Raffarin », du nom du ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce et de l’artisanat, qui l’a élaborée. Cette dernière vise à renforcer la loi Royer en étendant son champ d’action.
La loi du 5 juillet 1996 modifie radicalement tant le champ d’action que les modalités d'application de la loi Royer.
La loi Raffarin sera considérée par ses détracteurs comme à frein de la libre concurrence et une source d’inflation. Le dispositif sera annulé par la loi LME.
La loi Raffarin, adoptée le 5 juillet 1996, vise à renforcer la loi Royer.